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Opération d’Idlib : la marine turque en état d’alerte en Méditerranée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La marine turque en état d’alerte en Méditerranée, le 2 septembre 2018. (Photo d’illustration)

Parallèlement aux expéditions maritimes des Russes et des Américains en Méditerranée orientale, au seuil de l’opération de libération d’Idlib, la marine turque a été mise en état d’alerte.

Au seuil de l’opération majeure d’Idlib au nord de la Syrie, les deux blocs de l’Est et de l’Ouest tentent de nouveau de se provoquer mutuellement, cette fois-ci dans les eaux de la Méditerranée orientale, non loin des côtes syriennes. En pleine manifestation de force Russie/États-Unis, la marine turque a également été mise en état d’alerte. À l’heure actuelle, 25 destroyers et 30 avions de chasse de l’armée russe ont été déployés dans ces eaux stratégiques et des destroyers américains, armés de missiles de croisière Tomahawk, se dirigent vers l’est de la Méditerranée. En même temps, la marine turque a mis en état d’alerte 10 de ses navires et a dit être prête à faire venir plus de vaisseaux dans la région.

Le gouvernement turc a bien entendu écarté toute intervention militaire à Idlib et a néanmoins indiqué que ses navires avaient été déployés dans cette région en conflit pour assurer les droits et les intérêts turcs.

La tension en Méditerranée sur Idlib

Après les récentes menaces des États-Unis concernant une nouvelle intervention militaire en Syrie, la Russie a décidé de renforcer sa flotte dans cette région stratégique. Dans ce droit fil, les forces de la marine et de l’armée de l’air russe ont donné, le samedi 1er septembre, le coup d’envoi de leur plus vaste manœuvre militaire en Méditerranée. Une trentaine d’avions militaires ainsi que 25 navires de la flotte du Nord, de la mer Baltique, de la mer Noire, ainsi que de la flottille de la mer Caspienne sont impliqués dans de vastes manœuvres militaires qui ont commencé le 1er septembre et dureront jusqu’au 8 septembre.

La veille de la fin de cette manœuvre, soit le 7 septembre, le sommet Iran/Russie/Turquie sur la Syrie est censé avoir lieu à Téhéran. C’est ainsi que simultanément à sa participation au sommet de Téhéran, Moscou sera capable de réduire à zéro l’éventualité d’une offensive surprise de l’Occident en Syrie.

Les flottes des pays occidentaux en état d’alerte

Alors que la rumeur de la campagne militaire des États-Unis en Syrie a été renforcée, les alliés des États-Unis — la France et le Royaume-Uni — ont exprimé leur soutien à toute intervention de Washington à Idlib. La Russie a annoncé que la marine US n’avait besoin que de 24 heures pour passer à l’offensive dans les eaux de la Méditerranée. Selon Moscou, un navire de guerre de l’armée US, long de 103 mètres, vogue dès à présent vers la côte méditerranéenne de la Syrie.

Auparavant, des destroyers américains amarrés en Méditerranée, en mer Rouge et dans le golfe Persique avaient déjà pris pour cible la Syrie.

La Turquie renforce sa flotte en Méditerranée

Bien que la Turquie ait exclu toute intervention militaire à Idlib, elle a cependant accru le nombre de ses navires de guerre en Méditerranée orientale afin de faire valoir ses droits dans la région.

Des sources proches de l’armée turque, pour leur part, ont annoncé qu’outre la Turquie, les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, Israël, la Grèce et l’Égypte avaient expédié leurs navires dans les eaux attenantes aux zones de conflit.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV